Principaux facteurs d'accidents de la route et attitude en cas de blessé
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Depuis quelques années, après avoir connu une baisse significative, le nombre d'accidents routiers a une tendance à stagner, voire à remonter très légèrement. Quels sont les principaux facteurs de risque ? Que faire si on assiste ou si on est impliqué dans un accident ?
Principaux facteurs d’accidents sur les routes françaises
Les nombreux accidents, parfois mortels, qui sont à déplorer sur l'ensemble du réseau routier français sont généralement le résultat d'une combinaison de facteurs. Téléphone au volant, non-respect de la vitesse autorisée ou des distances de sécurité, conduite sous l'emprise de stupéfiants ou l'influence de l'alcool, fatigue, dans 90% des cas, il s'agit de facteurs humains.Liste non exhaustive de facteurs relevés dans les accidents de la route :
Facteur | Accidents mortels liés à ce facteur |
Alcool au volant | 28 % |
Non-respect de la limite de vitesse | 26% |
Défaut de ceinture ou non-port du casque | 21% pour les véhicules et 3% pour les motos |
Téléphone au volant | 10 % |
Obstacle fixe | Il ne s'agit pas d'un facteur humain cette fois, mais il est présent dans 35% des accidents mortels. On entend par obstacle fixe, aussi bien un autre véhicule stationné qu'un équipement de sécurité, un panneau de signalisation, un fossé ou un arbre. |
Conduite sous influence du cannabis | 23% |
Fatigue et somnolence au volant | 9% sur la totalité des routes métropolitaines et 18% sur autoroute |
A noter que si un conducteur est à l'origine d'un accident mortel, il peut être inculpé d'homicide involontaire si, en plus d'une infraction au code de la route, il a commis une maladresse, une imprudence, une inattention ou une négligence ayant pour conséquence un décès.
Que faire en cas d'accident de la route ?
Tout conducteur impliqué dans un accident de la route a obligation de s'arrêter. Dans le cas contraire, conformément à l'article 434-10 du code pénal, il s'agit d'un délit de fuite puni de trois ans d'emprisonnement et de 75 000 € d'amende. Outre le fait de ne pas se soustraire à sa responsabilité, le conducteur peut ainsi s'assurer que les passagers de l'autre véhicule ne sont pas blessés ou en danger.La première chose est de sécuriser la zone pour éviter un sur-accident. Après avoir déclenché les feux de détresse et enfilé un gilet jaune, il faut aller positionner le triangle de pré-signalisation à au moins 30 mètres.
Par la suite, il faut contacter les secours et prendre soin des éventuels blessés. Sauf en cas de danger imminent comme un risque d'explosion ou un incendie, il ne faut pas déplacer une personne blessée. Il faut la couvrir, la rassurer en attendant l'arrivée des secours et des forces d'ordre, mais ne surtout pas lui donner à boire ou à manger.
Toute personne arrivant en premier sur les lieux d'un accident doit, dans la mesure du possible, sécuriser le périmètre, téléphoner aux secours en cas de dommages corporels et porter assistance aux blessés.
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